
Pas de psychologie sans philosophie !
Pour la psychologie transpersonnelle, il n’y a « pas de psychologie sans philosophie » ! En d’autres mots, il n’est pas possible de définir un type de psychologie (freudienne, humaniste, transpersonnelle…), sans avoir défini préalablement ses fondements philosophiques. Je me dis que l’on pourrait transposer cela à la médecine et ainsi dire : « Pas de choix de médecine sans choix philosophique préalable ! ».
A mon sens, choisir comment l’on se soigne doit avant tout être un choix de bon sens, qui soit en accord avec notre philosophie profonde de la vie, notre manière d’appréhender le monde, l’humain.

L’allopathie, une médecine matérialiste
La médecine allopathique soigne le corps, de manière très performante parfois ! Elle soigne la maladie. Chaque spécialité soigne une partie du corps, sans se soucier de comment vont les autres parties. Cette médecine ne donne aucune place aux émotions, à la spiritualité du malade, à ce qu’il vit, comment il vit sa maladie… C’est une médecine de la matière. Elle est donc en parfaite adéquation avec celui qui se considère comme une combinaison de molécules, assemblées de manière totalement hasardeuse… La médecine allopathique est, me semble-t-il, le reflet d’une vision matérialiste de l’homme, du monde, de la vie.

Les approches holistiques : une « médecine » spirituelle
Et si maintenant on adopte une vision spirituelle (c’est à dire non matérielle) de l’humain, comme l’ont adopté la plupart des religions, sagesses et spiritualités du monde, on considère alors que l’homme est avant tout spirituel. Et on voit l’homme comme une âme qui habite un corps et qui l’informe. L’être humain n’est plus un tas de matière, combinée de manière hasardeuse, mais le fruit d’un Créateur, d’une énergie créatrice. Si telle est notre vision de l’homme, il me semble que choisir une « médecine » holistique est beaucoup plus censé et en accord avec nos croyances. Les médecines holistiques (que ce soit la thérapie florale, le Reiki, la médecine chinoise…) voient la personne comme un tout. Le malade n’est pas que son corps ! Ces médecines soignent un malade dans son unicité, dans sa singularité et non une maladie. Elles s’adressent avant tout à l’humain derrière ce corps, à ce qu’il vit, ses émotions, ses états d’âme, ses questions existentielles… En guérissant l’être dans sa globalité, ces médecines permettent tout naturellement de guérir le corps, comme une conséquence de la guérison à un niveau plus profond de l’être.

Se poser les bonnes questions
Il me semble essentiel de s’interroger sur sa philosophie de la vie, pour se sentir en cohérence avec ses choix, entre autre, de santé. Par exemple, si l’on croit à une puissance créatrice, comment imaginer injecter 13 vaccins à son nouveau-né ? La puissance créatrice serait-elle si défectueuse que cela, au point qu’il faille amener dans le corps du bébé en parfaite santé tout un tas de molécules extérieures ? Avec une vision matérialiste, cette recommandation me semble cohérente… mais avec une vision spirituelle de l’homme, elle me semble manquer de bon sens…

Que signifie pour nous « guérir » ?
On pourrait multiplier les exemples. Mais il me semble avant tout intéressant de se demander ce que signifie pour nous « guérir » ?
Si guérir signifie pour nous « faire disparaitre les symptômes de la maladie », alors, la médecine allopathique est très performante. Si la guérison pour nous signifie une guérison de l’être tout entier, alors, il me semble qu’elle ne l’est plus du tout…
Prenons l’exemple d’une femme qui aurait un cancer du sein, suite à la mort d’un de ses enfants (comme cela est fréquent comme l’ont montré les travaux du Dr Hamer). Interrogeons-nous alors sur ce que signifierait pour elle « être guérie » : serait-ce qu’elle n’ait plus de cellules cancéreuses (ablation du sein, chimio …) ? Ou plutôt qu’elle aille à la racine psycho-spirituelle de son mal, qu’elle surmonte son chagrin, se remette en route, et réussisse à redonner un nouveau sens à sa vie… ce qui entrainerait par conséquent vraisemblablement la guérison du corps ? Pour moi, c’est le chemin intérieur parcouru par le malade qui est l’indicateur de sa guérison. Et c’est ce même cheminement qui ôte à la maladie sa raison d’être, puisque l’inconscient n’a plus de raison de s’exprimer au travers du corps.

Que choisissons-nous ?
Une vision matérialiste de l’homme cherche, ce qui est parfaitement cohérent, à guérir le corps. Une vision spirituelle de l’homme ne peut s’arrêter là. Il me semble que l’essentiel est, pour chacun de nous, d’être cohérent avec notre vision de l’humain. A nous de voir si nous nous sentons en résonance avec une vision matérialiste ou spirituelle de l’homme…
Bon cheminement !
Sabine