Bien vivre l’automne avec le Shiatsu

Cérisiers à l'automneL’automne, saison du Métal

L’automne est bien là ! Depuis déjà quelques jours, il s’est invité un peu précocement dans notre vie, et de manière un peu brutale cette année, il faut bien l’avouer ! Et avec lui, arrivent rhumes, fatigue, grippes et autres agressions extérieures qui viennent durement solliciter notre organisme.

En médecine chinoise, l’automne est la saison du mouvement Métal. Le Yang cède peu à peu la place au Yin.  C’est le temps de la réflexion, de l’engrangement, il est temps de récolter et de faire des réserves pour l’hiver ! Si la sagesse orientale nous incite à ralentir, à entreprendre une certaine intériorisation, malheureusement notre vie occidentale nous pousse, au contraire, à nous activer de plus belle. Après la pause estivale c’est la rentrée pour les enfants et les parents avec son flot d’inscriptions, de réorganisation, de surcroit d’activité et une charge de travail qui augmente ! Notre activité va à l’encontre des besoins de notre corps. Alors ne nous étonnons pas de voir apparaitre toute une panoplie d’affections ORL, résultat d’une surcharge d’activité pour nos poumons !

Prendre soin de ses poumons

En effet, les poumons et le gros intestin sont les organes liés au Métal et donc à l’automne. Le méridien chinois du Poumon gère non seulement les poumons physiques mais aussi la peau. Il forme donc un rempart aux agressions climatiques que sont le froid, l’humidité, la chaleur, le vent, la sécheresse (ce que les chinois appellent les pervers). Lorsque l’énergie du méridien Poumon est forte, nous sommes capables de repousser ces agressions extérieures. Mais si celui-ci est affaibli (par un surcroit d’activité, une alimentation inadaptée, une trop forte sollicitation…) nous perdons notre capacité d’adaptation aux changements climatiques et c’est alors la porte ouverte aux affections hivernales. Au niveau psycho-émotionnel, une énergie du Poumon déficiente se manifeste par la tristesse, le chagrin, la mélancolie, la nostalgie qui sont des émotions très souvent vécues à l’arrivée de l’automne, des jours froids et pluvieux.

Bien vivre l’automne

  • Par le Shiatsu

Le Shiatsu est un excellent moyen de préparer l’organisme à vivre les changements de saisons. Des pressions ciblées sur des points d’acupuncture spécifiques, des étirements et des mobilisations vont permettre de tonifier et réactiver la circulation de l’énergie dans les méridiens du Poumon et du Gros Intestin. Ce qui va avoir pour effet de renforcer notre système défensif pour faire face aux rhumes, bronchites, grippes ou allergies environnants. D’une manière plus générale, à chaque changement de saison, quelques séances de Shiatsu apporteront au corps tous les bénéfices nécessaires à une bonne adaptation et aideront à limiter la survenue de nombreuses pathologies saisonnières. Je vous invite, à ce sujet, à relire l’article «  Et si le Shiatsu permettait de prévenir les maladies « .

  • Au niveau psycho-émotionnel

Accepter le nécessaire et naturel cycle des saisons, savoir se réjouir du moment présent, que ce moment soit froid et pluvieux ou ensoleillé et chaud, telles sont les leçons enseignées par le mouvement du Métal. En être conscient évitera d’affaiblir l’énergie du Poumon et de rendre l’organe plus vulnérable.

  • Par l’alimentation

A l’automne, c’est la saison de la récolte. Les fruits, légumes, graines et oléagineux sont en abondance ! C’est le moment de faire des réserves pour affronter l’hiver, préparer des conserves de légumes lactofermentés, stocker les graines… En cette saison, notre organisme a besoin d’une alimentation plus nutritive, plus réchauffante, pour préparer notre immunité à la rigueur hivernale. Notre alimentation doit donc avoir pour double objectif de décongestionner les poumons et le gros intestin, et de nourrir et réchauffer l’organisme.

Pour décongestionner, l’alimentation doit être riche en fibres, de nature piquante et légèrement épicée, comme par exemple : le radis, le chou (surtout chou fermenté), l’oignon, l’ail, le poivre blanc, le gingembre, le clou de girofle, les agrumes, le raisin… Et voici des exemples d’aliments nutritifs et réchauffants : les courges, le potimarron, le chou-fleur, le cresson, les épinards, les champignons, le navet, le riz (qui est la céréale du Métal).

Exemple de bon plat d’automne :

Etirement P-GI

Étirement de Do In : Poumon – Gros Intestin

Riz complet accompagné de potimarron au gingembre avec des amandes, des champignons et un filet d’huile d’olive.

Attention : les laitages, les féculents, la viande, les sucres et farines raffinés ont tendance à encombrer les voies respiratoires et les intestins de toxines.

  • Par le Do In

L’étirement suivant aide à faire circuler l’énergie dans les méridiens du Poumon et du Gros Intestin.

Debout, les jambes écartées de la largeur des hanches, croisez les pouces derrière le dos. Étirez et penchez le corps vers l’avant, les genoux légèrement fléchis, les bras étirés vers l’arrière et pointant le ciel avec les indexes. Prenez quelques respirations abdominales profondes en maintenant la tête relâchée vers le sol. Redressez-vous doucement sur l’inspiration en prenant appui sur vos genoux légèrement fléchis.

Répétez encore 2 fois cet étirement en allongeant le temps de pose selon vos possibilités.

 

Je vous souhaite donc un bel automne !

Fred

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

quatre × 2 =

Tout est question de vibrations !

Tout est question de vibrations !

Notre univers est un univers vibratoire. Tout dans l’univers a une certaine vibration. C’est comme cela que nous entrons en contact les uns avec les autres, avant même de se parler, se voir, se toucher.
Les vibrations sont plus ou moins élevées. A chaque fois que nous entrons en contact avec une basse vibration, notre être commence à descendre en vibration. A l’inverse, à chaque fois que nous entrons en contact avec une énergie élevée, notre être commence doucement à vibrer plus haut.

Réveillez-vous, c’est le printemps !

Réveillez-vous, c’est le printemps !

Le 22 janvier dernier nous sommes entrés dans la nouvelle année du calendrier chinois. Je propose donc de faire un petit tour d’horizon de la signification de ce basculement au niveau énergétique.
– 2023, l’année du Lièvre d’Eau
– Le printemps, le Bois, le Foie et la Vésicule Biliaire en médecine chinoise
– Exercices printaniers
– L’alimentation printanière

La nouvelle année, l’occasion de cerner l’essentiel !

La nouvelle année, l’occasion de cerner l’essentiel !

Une nouvelle année commence… c’est toujours, à mon sens, l’occasion de se poser la question de nos priorités. Qu’est ce qui est finalement vraiment essentiel pour moi cette année ? Sur quoi est-ce que je veux focaliser mon attention ? Quelle sera ma ligne directrice ?

L’hiver, un temps pour soi

L’hiver, un temps pour soi

En médecine chinoise, l’hiver est la saison des Reins, et après avoir lu ce qui suit, vous allez vite comprendre pourquoi il est primordial de prendre grand soin de nos Reins, particulièrement en hiver !
Je vous propose dans cet article des outils et exercices (alimentation, recette, étirements…) pour passer un hiver chaleureux et en pleine santé !

Tout est question de vibrations !

Les mantras, un outil puissant pour se relier au divin

Les mantras sont des sons sacrés millénaires, psalmodiés ou chantés depuis la nuit des temps par des sages et des méditants désireux d’avancer sur leur chemin. Ce sont donc des sons chargés de très hautes fréquences et de la ferveur de tous ceux qui les ont chantés jusqu’à aujourd’hui !
En Inde, on dit qu’il faut chanter un mantra un million de fois pour qu’il devienne pleinement actif pour nous ! Un mantra agira donc à la hauteur de la ferveur et de l’énergie que nous mettrons à le chanter.

Et si nous mettions un gardien à la porte de notre mental ?

Et si nous mettions un gardien à la porte de notre mental ?

Si nous sommes témoin d’une scène dans un supermarché où un enfant de 4 ans tape des pieds et hurle de colère pour obtenir des bonbons ou un jouet, nous serons sans doute d’accord avec la mère si elle lui demande fermement de se calmer et lui refuse son caprice. Il est assez facile de voir à l’extérieur de nous la nécessité de la fermeté. Pourtant, nous voyons souvent beaucoup moins la fermeté dont nous avons besoin face à nous-même, et notamment face à notre mental !

Et si la fidélité à Soi nécessitait d’accepter d’être infidèle aux autres ?

Et si la fidélité à Soi nécessitait d’accepter d’être infidèle aux autres ?

Être fidèle à soi-même, qu’est-ce que cela signifie ? Il s’agit d’être fidèle à notre Être profond, à ce qui se dit en nous en profondeur, à nos valeurs essentielles, à notre cœur. C’est tout l’inverse de la fidélité à notre ego, qui signifierait répondre à nos désirs intempestifs, céder à nos peurs, être centré sur nos caprices. La fidélité à notre petit moi serait tout le contraire de la fidélité à Soi…

La vraie guérison n’est-elle pas celle de l’âme ?

La vraie guérison n’est-elle pas celle de l’âme ?

En tant qu’être humain, nous connaissons ce tiraillement entre notre part incarnée, matérielle et notre part spirituelle, la part en nous qui souhaite vivre du plaisir, ne pas souffrir, « aller bien »… et celle qui aspire à évoluer, à grandir en amour et en sagesse. Notre petit moi, notre ego, souhaite se sentir bien à chaque instant, sans effort. Notre Soi (ou être profond) a soif d’absolu, de quête existentielle, d’éternité.

Du petit moi au Soi…

Du petit moi au Soi…

…ou comment développer la confiance en Soi ?
Au fur et à mesure que je chemine, je prends davantage conscience que l’essentiel du « travail » consiste à passer du petit moi  au Soi, c’est à dire à se désidentifier de notre personnalité, de nos rôles (de mère, fils, chef d’entreprise…) pour s’identifier de plus en plus à qui l’on est vraiment, ce qui, en psychologie transpersonnelle, est appelé le Soi ou la Supraconscience, ou que l’on peut nommer l’âme, notre Présence, notre Lumière intérieure… peu importe la dénomination du moment qu’elle parle de la partie la plus élevée en nous, celle semblable au divin, immortelle et inaltérable…

Et si l’on portait en nous l’humanité toute entière ?

Et si l’on portait en nous l’humanité toute entière ?

Il nous est très facile de juger les gens autour de nous, les situations, la manière dont nos gouvernants agissent… Évidemment, notre jugement porte sans doute une part de vrai… Cependant, juger l’autre nous sépare de lui. Le juger nous permet de nous dire que nous sommes mieux que lui, que nous nous serions mieux comportés que nous aurions fait de meilleurs choix… Juger, en nous séparant de l’autre, nous rassure peut-être mais ne nous rend certainement pas plus heureux ni plus aimant…